Technologies pour la culture et l’environnement : repenser nos usages à l’ère de l’IA

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Printemps numérique propose une réflexion sur le lien entre culture, innovation et durabilité. À travers l’entrevue d’Ana Semedo, captée lors de MTL connecte, nous explorons comment les technologies émergentes et notamment l’intelligence artificielle peuvent à la fois servir l’humanité ou alourdir son empreinte…

L’IA : entre pouvoir créatif et impact caché

Ana Semedo introduit le concept d’IA récréative : cette intelligence artificielle mobilisée à grande échelle pour générer des contenus de divertissement – vidéos, jeux vidéo, réseaux sociaux. Une créativité sans limite, mais à quel prix ?

Elle rappelle que derrière chaque requête se cache un cycle de vie énergétique complet : des terminaux aux réseaux en passant par l’entraînement des modèles et le stockage massif de données.

« Sur une planète qui chauffe, l’IA récréative est un luxe. Un luxe à utiliser avec modération. »

L’IA responsable, une voie à explorer

Face à cela, elle appelle à une prise de conscience collective sur nos usages numériques. Car toutes les IA ne se valent pas. L’IA transformatrice, par exemple, ouvre des pistes enthousiasmantes :

  • Robots chirurgicaux pour une médecine plus précise
  • IA au service de l’éducation personnalisée
  • Optimisation énergétique et décarbonation industrielle

Pour une culture numérique écoresponsable

Connecter la culture et les gens grâce à la technologie, oui — mais en pensant à long terme. Cela suppose de former, informer et innover autrement.

À l’intersection de la culture et de l’environnement, la technologie peut être un levier de transformation. Encore faut-il apprendre à l’utiliser avec responsabilité, créativité et lucidité écologique.

Découvrez toute l’entrevue :

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